Le psoriasis est une maladie chronique et inflammatoire de la peau résultant d’un dysfonctionnement du système immunitaire. Il se caractérise soit par des plaques ou des gouttes à différents endroits du corps. Coudes, genoux, cuir chevelu sont les zones le plus souvent touchées.
Psoriasis et alimentation seraient, selon de plus en plus de scientifiques, intimement liés. En effet, avec un régime spécifique il serait possible de diminuer les symptômes liés au psoriasis. Est-ce que le Bio serait la solution à privilégier en cas de psoriasis pour limiter les symptômes ou les soulager ?
Le BIO, c’est quoi ?
Tout d’abord il est important de redéfinir ce que veut dire « BIO » car beaucoup de confusions persistent. Il n’est pas toujours évident pour un consommateur de s’y retrouver.
Les composants BIO sont soumis à une réglementation européenne globale. Elle est complétée par un cahier des charges propre à chaque pays. La France fait partie des pays les plus exigeants en matière de BIO. On recense trois grandes catégories du BIO (l’agriculture, l’élevage et les cosmétiques). Désormais, il convient d’ajouter les secteurs des produits ménagers et du textile.
L’agriculture biologique
Dans l’agriculture on parle de BIO lorsqu’aucun pesticide, ni OGM est utilisé. Ni dans le traitement du sol, ni pour nourrir la plante. Le sol, à la base, doit être pur de tout ajout de synthèse. Il faudra donc plusieurs récoltes respectant le processus BIO avant de pouvoir être estampillé BIO.
Tout ce qui entoure les semences, la pousse, la fertilisation, doit être naturel et dénué d’éléments chimiques. Citons ici les désherbants, le terreau ou encore le fumier. De même, consommer BIO c’est respecter la saison pour la production de fruits et légumes.
L’élevage animal biologique
Comment le label BIO s’obtient-il ? Tout d’abord, tout le pâturage doit être concerné par la charte biologique. Un bœuf dit biologique ne doit pas côtoyer un animal non biologique. Le champ ou la parcelle dans lequel évolue l’animal doit être en plein air. Il doit être suffisamment étendu. En outre, il doit se plier aux normes de l’agriculture biologique.
L’alimentation est stricte également. Elle doit être 100% BIO si l’animal est herbivore. 95% si l’animal est monogastrique (estomac en une seule poche comme les chevaux). Le mieux en terme d’alimentation est que la boucle soit au maximum interne, ou à défaut locale afin de limiter la pollution.
La santé de l’animal est contrôlée, ainsi que ses prescriptions.
Enfin, consommer BIO c’est aussi réduire la souffrance animale en bannissant certaines techniques de maltraitance. Par exemple, le foie gras ne peut obtenir de label. Le gavage des oies ou canards est rédhibitoire.
La cosmétique Bio, quelles exigences ?
Les cosmétiques ont également leur propre réglementation et leur propre label. Le label Cosmébio d’Ecocert est le plus connu et le plus répandu en Europe.
Pour obtenir ce label, le produit cosmétique concerné doit :
– être au minimum composé de 95% d’ ingrédients végétaux qui doivent être issus de l’agriculture biologique
– au moins 20% du total du produit doivent être également issus de l’agriculture biologique (10 % si rincé) (2).
Bio ou juste naturel ? Comment se libérer du psoriasis par des méthodes naturelles ?
Complexe Pso Natura, traitement psoriasis 100% naturel
Nos soins Pso Natura contre le psoriasis ne portent pas de label bio, par choix de notre part. Prenons l’exemple de notre soin star, le Complexe Régénérateur qui est un dispositif médical. Ce soin ne comporte que deux ingrédients. Nous correspondons même aux critères de la slow cosmétique. En outre, les tests cliniques menés ont apporté un résultat de 94% d’efficacité sur le psoriasis léger à modéré.
L’huile de Carapa procera, notre exclusivité, est issue d’un arbre qui pousse à l’état sauvage, sur des terres qui n’ont jamais été cultivées par l’homme. C’est le cas également pour les ingrédients de notre potassium végétal, il est issu de plantes sauvages. Autant dire que ni les plantes, ni la terre n’ont jamais connu l’engrais ou les substances chimiques. Il est dans les faits 100% bio. Nous ne tenons toutefois pas à nous assimiler à des marques dites « bio » qui n’auraient que 10% d’ingrédients bio. Voilà pourquoi nous avons choisi jusqu’ici de ne pas nous rattacher à un label, même le plus exigeant. Nous sommes plus bio que bio.
Pour le traitement du psoriasis de l’ongle, vous pouvez utiliser notre soin, et également compléter le traitement par la levure de bière (à ingérer). La levure de bière peut soutenir l’apport en vitamines B, sans preuve d’efficacité spécifique toutefois sur le psoriasis unguéal. Parlez-en à votre dermatologue.
Psoriasis par les plantes
Certaines plantes médicinales qu’on peut ou non dans des Cosmétiques Bio ou traitements naturels, présentent des propriétés anti-inflammatoires et apaisantes utiles en cas de psoriasis. L’aloé vera favorise l’hydratation et la régénération cutanée ; la camomille et le curcuma atténuent l’inflammation ; la bardane et le pissenlit soutiennent la détoxification hépatique ; enfin, l’huile de nigelle et le chardon-marie contribuent à réguler les réactions immunitaires. Ces plantes doivent être utilisées avec précaution et en complément du suivi médical, car elles ne remplacent pas un traitement dermatologique.
Et les huiles essentielles pour soulager le psoriasis ? Faut-il choisir des Bio ?
Toutes les huiles essentielles ne sont pas bio. Une huile essentielle dite “bio” provient de plantes cultivées selon le cahier des charges de l’agriculture biologique, c’est-à-dire sans pesticides, engrais chimiques ni traitements de synthèse. La distillation et l’extraction sont également encadrées pour garantir une pureté maximale.
Privilégier une huile essentielle certifiée bio (label AB, Cosmos Organic, Ecocert) est donc recommandé, surtout pour un usage cutané ou thérapeutique. Cela limite l’exposition à des résidus chimiques, souvent irritants pour les peaux sensibles ou sujettes au psoriasis.
À l’inverse, les huiles non bio peuvent provenir de cultures intensives, parfois traitées, ce qui réduit la qualité aromatique et la sécurité du produit.
En résumé, pour un usage dermatologique ou bien-être, le choix du bio est à privilégier, idéalement accompagné d’une mention 100 % pure et naturelle, d’un chémotype précisé, et d’une origine botanique tracée.
Compléments alimentaires pour prévenir les poussées
La survenance poussées cutanées peut être associée à de multiple facteur comme le stress. Les fragilités digestives en sont un autre. Afin de prévenir ces poussées de psoriasis, il peut être intéressant d’agir en amont sur ces facteurs déclencheurs via des cures de compléments alimentaires. Les Gélules Detox&Zen Pso Natura, sont 100% naturelles (capsule végétale également) combinent plusieurs ingrédients pour agir sur ces causes :
- Côté détox : certaines plantes comme le curcuma, l’artichaut, le radis noir ou le cassis soutiennent les fonctions pour un nettoyage du foie et du système digestif. En facilitant l’élimination des toxines et le transit, elles contribuent à purifier l’organisme et à préserver l’équilibre cutané.
- Côté zen : des extraits naturels tels que la mélisse, le tilleul, la rhodiola ou l’escholtzia aident à réduire le stress, souvent déclencheur des poussées. Leur action relaxante favorise le bien-être émotionnel et cutané.
Ces compléments ne remplacent pas un traitement médical, mais participent à une approche globale de prévention des rechutes et à l’entretien d’une peau plus équilibrée.
Autres solutions : les cures thermales
Pour soulager le psoriasis, certains pourront choisir de faire des cures thermales ou bien à la Mer Morte. Nous utilisons ici le pluriel « des cures », car il faut savoir que le psoriasis étant une maladie pour laquelle aucun traitement curatif définitif n’existe, les traces de psoriasis peuvent revenir.
Lire notre article : l’abécédaire du psoriasis et le psoriasis en photos.
Quels aliments privilégier en cas de psoriasis ?
Adopter un régime sans gluten pour diminuer la perméabilité intestinal ?
Les données 2023-2025 suggèrent d’envisager un essai sans gluten uniquement chez les patients avec suspicion/intolérance ou marqueurs sérologiques positifs (AGA/anticorps cœliaques).
Le Régime méditerranéen à favoriser fortement pour les personnes psoriasiques
Ce régime est à valoriser fortement. La preuve RCT 2025 a été apportée : un régime méditerranéen pendant 16 semaines a réduit significativement la sévérité (PASI) chez adultes avec psoriasis léger-modéré, indépendamment d’une perte de poids. Citons comme aliments clés : huile d’olive, poissons gras, légumineuses, céréales complètes, fruits/légumes et noix.
Quels aliments éviter en cas de psoriasis ?
- Limitation : aliments ultra-transformés avec de mauvaises graisses et sucres libres (signalés comme associés à plus de psoriasis).
- Augmenter : Oméga, fibres (fruits/légumes/céréales complètes) qui sont associées à un risque moindre.
Pourquoi manger BIO ?
Croissance de la consommation du Bio liés aux scandales sanitaires.
En 2015, 65% des Français consommaient des aliments BIO au moins une fois par mois (3), c’est bien plus qu’en 2012, où la proportion était alors de 43%. Cette progression est vraisemblablement liée à la multiplication des scandales alimentaires et sanitaires comme la viande de cheval à la place du bœuf ou Monsanto.
Après un pic, la consommation de BIO a reculé en 2022-2023 puis s’est stabilisée en 2025 selon l’Agence BIO. D’autres scandales récents ont ainsi conforté les consommateurs dans le choix d’une alimentation Bio, ne faisant plus confiance aux industriels.
Parmi ces scandales, citons par exemple :
- Générations Futures a publié en juin 2025 un rapport montrant qu’un grand nombre d’aliments — poissons, abats, œufs, céréales — sont contaminés par des PFAS (polluants persistants) en France. Jusqu’à 69 % des poissons testés contenaient au moins un des quatre PFAS réglementés. Le Monde.fr
- Une enquête révélait également en 2025 que l’exposition des Français au cadmium — métal lourd cancérogène — a presque doublé en dix ans, avec contamination liée aux engrais phosphatés et une proposition de renforcer l’agriculture biologique pour réduire ce risque.
- Le cas de produits d’appoint et d’eau « minérale » : l’ONG Foodwatch relève que certaines grandes marques d’eau en France/B-Europe ont utilisé des traitements non conformes (eaux minérales traitées comme eau de ville) ce qui questionne la qualité et la transparence du procédé.
- Une alerte plus classique : en 2022 en France près de 1 924 toxi-infections alimentaires collectives ont été déclarées, touchant environ 16 700 personnes. Cela montre que malgré les contrôles, les contaminations sanitaires alimentaires ne sont pas négligeables.
Manger Bio, un gage de qualité et d’étique
Au delà des scandales sanitaires qui ont éborgné la confiance du consommateur, manger sain et BIO c’est aussi conserver aux maximum les vertus de nos aliments en termes de vitamines, d’antioxydants, et de toutes les bonnes choses présentes dans nos fruits et légumes !
Le BIO regroupe des grandes lignes complémentaires constituant une éthique parmi lesquelles le désir de manger local. Hors ce n’est pas rare de croiser dans les étals des aliments BIO provenant d’une autre région voire d’un autre pays.
Pourquoi manger Bio quand on a du psoriasis ?
L’alimentation bio pour réduire l’inflammation associée au psoriasis
Une alimentation bio peut aider à réduire certains facteurs inflammatoires liés au psoriasis. Les produits issus de l’agriculture biologique contiennent moins de résidus de pesticides et de métaux lourds, souvent accusés de perturber le système immunitaire. De plus, ils sont généralement plus riches en antioxydants naturels (vitamine C, polyphénols, bêta-carotène), qui soutiennent la santé de la peau et limitent le stress oxydatif, un facteur aggravant du psoriasis.
Avantages des produits bio pour la santé du microbiote intestinal chez les personnes atteintes de psoriasis
Le microbiote intestinal joue un rôle clé dans la régulation de l’inflammation cutanée. Les aliments bio, moins traités et plus riches en fibres et micronutriments, favorisent une flore intestinale équilibrée. Or, un microbiote sain améliore la tolérance immunitaire et réduit les poussées de psoriasis. Choisir des fruits, légumes et céréales bio aide donc indirectement à apaiser les symptômes cutanés.
Passer à une alimentation bio suffit-il pour améliorer le psoriasis ?
Non, l’alimentation bio ne constitue pas un traitement en soi, mais elle peut faire partie d’une approche globale. Une alimentation équilibrée, la gestion du stress, l’hydratation de la peau et le suivi médical demeurent essentiels. L’objectif est de limiter les facteurs inflammatoires et d’apporter à l’organisme des nutriments de qualité pour soutenir la régénération cutanée.
Est-il possible et facile de choisir Bio ?
Le dilemme de la pomme de terre et l’emprunte carbone
Là intervient dans nos têtes ce que Benjamin Jérôme, journaliste pour Aujourd’hui en France, nomme le dilemme de la patate égyptienne : que choisir ? La pomme de terre provenant d’Égypte et BIO ou la pomme de terre française non BIO ? En ce qui concerne l’empreinte carbone, Florent Guhl, le directeur de l’Agence BIO, explique que des études ont démontré qu’il valait mieux prendre la patate égyptienne car, même si elle voyage en avion ou en bateau, l’empreinte carbone est moins importante que celle de l’ensemble des produits chimiques utilisés dans l’agriculture non biologique.
Est-il possible et facile de manger Bio et made in France à aujourd’hui ?
Libre au consommateur de choisir entre le made in France ou le BIO… L’idéal, bien évidemment est de consommer BIO et français ! En 2020, 40 % des achats de fruits/légumes BIO en valeur provenaient d’importations ; elles sont très élevées pour les produits de la mer (76 %). Il est donc possible de manger Bio et local mais des défis restent présents dans certaines filières. Source : Notre environnement.gouv
Cela rassure de savoir ce que nous avalons. Effectivement que c’est appréciable de manger tout en étant sûr de ne pas avaler plusieurs pesticides qui pourront être la cause d’un ou plusieurs futurs cancers ! Des fruits et des légumes ayant connu un cycle de pousse normal et non boosté par les pesticides. Ou bien des engrais chimiques ou autres, auront beaucoup plus de goût, seront bien meilleurs, que ceux qui n’auront pas vu le soleil.
La naturopathie recommande fréquemment une alimentation bio, ainsi que des traitements bio, notamment pour le psoriasis, mais pas seulement. Lors du choix de vos huiles essentielles, dont certaines peuvent être ingérées, vous pouvez privilégier les HE bio.
Les contradictions et limites du Bio
Le revers du Bio : entre vertus et paradoxes
Si l’alimentation biologique présente de réels avantages — notamment une réduction mesurable des résidus de pesticides, une meilleure qualité nutritionnelle et une moindre exposition aux polluants de synthèse — elle n’est pas exempte de limites ni de contradictions.
Pas un gage à 100% d’absence de polluants
Tout d’abord, le label “bio” ne garantit pas l’absence totale de contaminants. Les produits issus de l’agriculture biologique peuvent être exposés à des polluants environnementaux persistants, tels que les métaux lourds (plomb, arsenic, cadmium) présents dans les sols ou transportés par l’air et l’eau. Des analyses récentes ont d’ailleurs mis en évidence que certains céréales et légumes secs bio importés d’Amérique latine affichaient des teneurs plus élevées en cadmium que leurs équivalents issus de l’agriculture conventionnelle européenne.
Importation et écologie
De plus, la croissance du marché bio a entraîné une importation massive de produits “bio exotiques” (avocats, quinoa, bananes, cacao…), dont l’empreinte carbone est loin d’être neutre. Ces filières, parfois certifiées selon des normes locales moins strictes, peuvent impliquer des conditions de culture ou de transport discutables (surconsommation d’eau, déforestation, émissions liées au fret).
Problème d’uniformisation des règles en UE et monde
Enfin, il existe des différences importantes de certification entre pays : en Europe, le règlement (UE) 2018/848 encadre précisément la production biologique, mais ce niveau d’exigence n’est pas toujours équivalent ailleurs. Cela explique pourquoi un produit “bio importé” peut respecter le cahier des charges de son pays d’origine tout en n’offrant pas la même garantie de pureté ou de durabilité qu’un produit bio local.
Ainsi, le choix du bio doit s’accompagner d’une réflexion plus large sur l’origine des produits, la saisonnalité et le mode de production. Manger bio et local reste la combinaison la plus cohérente, tant sur le plan sanitaire qu’écologique.
Attention à la surenchère : l’exemple du coton Bio
Le BIO s’impose de plus en plus autour de nous. Attention à ne pas tomber dans la surenchère car qui dit surenchère dit également dérives et contradictions. Prenons l’exemple du vêtement et notamment chez H&M où des tee-shirts en coton bio sont vendus.
Le problème du coton c’est qu’il faut beaucoup d’eau pour le produire (BIO ou pas) ce n’est donc pas très écologique. De plus, le traitement du tissu reste le même avec les mêmes ajouts chimiques pour le traiter ou pour le colorer. « Si vous achetez des vêtements BIO pour protéger votre peau du chimique, c’est raté ».
Bonne volonté et réalité
« Ai-je envie de continuer mon régime 100% agriculture biologique ? » à cette question importante beaucoup répondraient : « J’aimerais » mais beaucoup vont finalement préférer une pomme de terre française non biologique a une pomme de terre biologique venant d’Égypte. Beaucoup auront du mal à renoncer à leur Coca Cola, n’ayant pas trouvé d’équivalent satisfaisant, et « si on veut conserver ses amis, mieux vaut avoir un magasin spécialisé pas loin ou connaître quelques adresses de bons restos ».
Le casse-tête de l’éthique
Beaucoup de comportements découlent de la « mentalité biologique » et sont difficilement dissociables les uns des autres.
La progression du BIO est liée à celle des circuits courts pour limiter les gaz à effet de serre et encourager nos producteurs et notre économie : Manger des fruits et légumes de saison et locaux.
Consommer des objets et des vêtements made in France et ne plus acheter de produits provenant de grandes enseignes de la fast-fashion (consommation de masse).
Respecter et être en harmonie avec la nature et les petites bêtes
Porter des vêtements plus respectueux de l’environnement et des hommes qui les fabriquent : consommer « naturel » et bannir les produits synthétiques, chimiques ou modifiés.
Devenir végétarien ou végan : Le mouvement BIO est étroitement lié aux mouvements végan et écologiques.
Et si, pour un monde meilleur et pour vivre en symbiose avec la Terre, notre famille, nos amis ou nos relations autres, on piochait dans tout ce qui est bon ? Si on revenait aux bases de nos besoins et aux bases de la Terre en limitant sa consommation de viande et de poisson avant que la folie des hommes l’emporte sur le bon sens ?
Arriverons-nous à calmer les ardeurs d’achats imposées par la société de consommation ? Et si on se sentait concerné par notre assiette : trouvez-vous normal de manger des épaississants, des conservateurs ou autres correcteurs d’acidités dans le bœuf bourguignon au rayon plats préparés ? Votre grand-mère en mettait, elle, dans le sien ?
Les laboratoires LM Natura et le BIO c’est peut-être pour bientôt !
FAQ
1. Les produits bio d’origine animale ont-ils un intérêt particulier pour les personnes souffrant de psoriasis ?
Oui, à condition de bien les choisir. Les viandes et produits laitiers bio proviennent d’animaux nourris sans OGM ni antibiotiques systématiques, ce qui limite l’ingestion de substances pro-inflammatoires. Les œufs bio ou la viande issue d’élevages en plein air contiennent également davantage d’oméga-3, connus pour leurs effets anti-inflammatoires bénéfiques sur la peau psoriasique.
2. Quelle carence peut provoquer le psoriasis ?
Le psoriasis n’est pas directement causé par une carence, mais certaines déficiences nutritionnelles peuvent aggraver les symptômes. Les carences en vitamine D, vitamine B12, acides gras oméga-3, zinc et sélénium sont souvent observées chez les personnes psoriasiques. Ces nutriments jouent un rôle essentiel dans la régénération de la peau et la modulation de l’immunité. Une alimentation bio variée et riche en végétaux frais aide à prévenir ces déséquilibres.
3. Comment se débarrasser du psoriasis ?
Le psoriasis ne se “guérit” pas définitivement, mais il peut être très bien contrôlé grâce à une prise en charge globale. Le traitement repose sur des soins locaux (crèmes corticoïdes, kératolytiques, émollients), des traitements systémiques (méthotrexate, biothérapies, apremilast) en cas de formes sévères, et une hygiène de vie adaptée : alimentation anti-inflammatoire, réduction du stress, sommeil suffisant et hydratation quotidienne. L’exposition modérée au soleil et le maintien d’un poids stable contribuent également à espacer les poussées. lLire aussi : J’ai guéri du psoriasis ?
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Sources :
(1) Le Parisien,
(2) Cosmebio, Les garanties du label Cosmebio
(3) La Dépeche, 65% des français ont acheté bio au moins une fois par mois en 2015
